Thanks Thanks:  0
Mi piace Mi piace:  2
Non mi piace Non mi piace:  0
Risultati da 1 a 5 di 5

Discussione: Spaccio di stato: Arrestato in francia ex numero 1 della lotta alla droga

  1. #1
    Data Registrazione
    Mar 2015
    Messaggi
    38
    Mentioned
    1 Post(s)
    A quanto pare gli ex numeri 1 dei vari dipartimenti antidroga franco italici stanno vivendo un periodo poco piacevole.

    Questo caso francese è anche peggio di quello serpelloniano ma forse è equiparabile al caso Ganzer che dopo aver smerciato quintalate di bamba è stato assolto per fuoco sacro (!?!?!??!?!?!?) ........in ogni caso sono dei segnali forti che dovrebbero ancora una volta far ragionare le istituzioni e la società civile sulla fallacità di questo sistema di gestione /repressione delle sostanze stupefacenti che sicuramente non mira alla salvaguardia della salute collettiva ma alla tutela degli introiti di denaro dei soliti ingnoti.

    a dimenticavo......per queste persone di potere sopracitate vale sempre la presunzione di innocenza uff.....ossia la legge del forte coi deboli e debole coi forti.....

    http://www.liberation.fr/france/2016...trafic_1454417


    C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de cannabis au cours des dernières années, avec la complicité d’un des plus gros trafiquants européens, recruté par ses soins. Visage de la lutte antidrogue française depuis 2010, le commissaire avait pris l’habitude de poser devant ses plus belles saisies, aux côtés des ministres de l’Intérieur successifs, Claude Guéant, puis Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Que savaient ces derniers des méthodes de François Thierry ? Ont-ils cautionné ce trafic d’Etat ? De nouveaux éléments et un témoignage accablant recueilli par Libération dévoilent l’ampleur de ce système, dont l’existence pourrait mettre en péril des dizaines de procédures judiciaires. Contacté dimanche matin, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir avant la publication de notre enquête.

    Le déclic
    Le système a déraillé brutalement le 17 octobre à Paris. Ce soir-là, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) met la main sur 7,1 tonnes de cannabis entreposées dans trois camionnettes garées boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement. Une saisie record pour la capitale. Le lendemain, François Hollande se déplace en personne au siège des douanes pour saluer ce «coup fatal» porté aux trafiquants. Mais l’enquête ouverte le jour-même par le parquet de Paris, confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), va réserver quelques surprises. Une facture retrouvée dans une des camionnettes et des traces ADN permettent rapidement de remonter jusqu’à un certain Sofiane H., bien connu des services de police. L’homme habite justement boulevard Exelmans, dans un penthouse de 300 m2 avec piscine intérieure, dont le loyer de 9 000 euros est réglé chaque mois en cash. Mais il a surtout la particularité d’être un indic de l’Ocrtis, dûment immatriculé au Bureau central des sources. Un informateur au pouvoir exorbitant, directement traité par le patron de l’Office, et capable d’importer chaque mois plusieurs tonnes de shit en «livraison surveillée». Cette technique d’enquête, très prisée des services de stups, permet de laisser passer de la drogue sous le contrôle d’un magistrat, afin de démanteler des réseaux de revendeurs à l’arrivée. Une technique légale. Sauf qu’en l’espèce, Sofiane H. semblait bénéficier d’une protection en haut lieu, ce qui lui permettait de poursuivre ses activités sans jamais être inquiété.

    L’affaire d’Exelmans est jugée d’autant plus sérieuse par le parquet que la drogue saisie à Paris fait partie d’un lot beaucoup plus important. Trois jours plus tôt, les douanes avaient déjà intercepté 1,9 tonne de cannabis sur l’autoroute A11, en direction de Nantes. Puis quelques jours plus tard, 6,2 tonnes sont saisies dans une fourgonnette en Belgique. A chaque fois, la marchandise a la même origine. Pour le seul mois d’octobre, plus de 15 tonnes sont donc passées par le même canal sans aucun encombre. Avant que les douanes, avisées par un mystérieux informateur, ne fassent capoter l’opération. Quel rôle a joué Sofiane H. dans ce trafic ? Et surtout, quelle était la nature de sa relation avec François Thierry pour bénéficier d’une telle impunité ? Après quatre mois de cavale, le trafiquant est finalement interpellé le 22 février en Belgique. Un témoin tellement exposé que le parquet a jugé bon d’envoyer les gendarmes d’élite du GIGN pour aller le chercher en hélicoptère lors de son extradition. Une première en Belgique, quelques jours avant le rapatriement de Salah Abdeslam dans les mêmes conditions. Entendu depuis à deux reprises par les enquêteurs, Sofiane H. est resté très évasif, laissant simplement entendre qu’il avait toujours agi sous les ordres de l’Ocrtis.

    Le recrutement

    Le parcours de Sofiane H. est à la mesure du scandale qui couve depuis la saisie record du boulevard Exelmans. L’homme peut en effet se targuer d’être le plus gros importateur de cannabis en France, ni plus ni moins.

    Dès la fin des années 90, à seulement 20 ans, il est déjà considéré comme un des barons du trafic international entre le Maroc, l’Espagne et la France. Recherché pour l’importation de plusieurs tonnes de shit, il est condamné en 2002 à cinq ans de prison, puis à dix-huit ans pour avoir continué à trafiquer depuis sa cellule. Sur une écoute téléphonique, on l’entend menacer un de ses acolytes de «lui trouer les genoux avec une perceuse» après le vol présumé d’une tonne et demie de marchandise. Quelques mois plus tard, il parvient à s’évader de la prison de Metz lors d’un transfert et s’installe dans le sud de l’Espagne. Une période faste au cours de laquelle Sofiane H. se refait rapidement un nom dans l’élite du trafic international.

    Mais après avoir échappé à plusieurs coups de filet, le Français est finalement arrêté en mars 2009 à côté de Marbella, en Andalousie, dans le cadre de l’opération «Baleine blanche», la plus grosse enquête jamais menée en Espagne sur le blanchiment lié au trafic de drogue. L’opération, qui porte sur un montant de 250 millions d’euros, permet d’interpeller une cinquantaine de personnes et de saisir plus de 200 propriétés et véhicules de luxe. En garde à vue, Sofiane H. essaiera d’effacer ses empreintes digitales en se frottant les doigts aux barreaux de sa cellule. Selon plusieurs sources, c’est lors de sa détention en Espagne qu’il aurait été recruté par François Thierry. «Tamponné», comme on dit dans le milieu.

    Extradé en France, Sofiane H. est condamné en avril 2011 à treize ans de prison. Mais il a désormais une bonne avocate. Anne Claire V. n’est autre que la compagne de François Thierry. A l’énoncé du verdict, elle dénonce une «peine sévère». Mais à peine trois ans plus tard, l’avocate spécialisée en droit immobilier dans un grand cabinet d’affaires parvient à faire libérer le trafiquant. Contre toute attente, Sofiane H. bénéficie d’une remise de peine exceptionnelle suivie d’une libération conditionnelle, accordée par un juge d’application des peines de Nancy. Une mesure rarissime, réservée à certains repentis. Selon nos informations, Sofiane H. a dû s’acquitter au passage d’une amende douanière de 2 millions d’euros. Qui a réglé cette somme ? Avec quel argent ? Et comment a été payée l’avocate ? Contactée par Libération, Anne Claire V. n’a pas souhaité s’exprimer. Seule certitude : Sofiane H. va désormais s’imposer comme le plus gros trafiquant de l’Hexagone grâce à la protection de François Thierry. «Un homme à la tête du troisième réseau d’Europe en termes de volume de trafic», selon un enquêteur spécialisé.

    Le trafic

    Jusqu’où l’Office central des stups était-il impliqué dans ce gigantesque scandale ? Et dans quelle mesure les magistrats ont-ils validé certaines procédures ? Un témoignage édifiant permet d’éclairer ce système de l’intérieur. Ancien indic de François Thierry, bien connu des autorités françaises, Stéphane V. a livré de nombreux éléments à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée de l’enquête sur les méthodes des Stups. Il affirme notamment avoir été mandaté par François Thierry pour garder une villa à Estepona, dans le sud de l’Espagne, entre mars et avril 2012. Pendant près de trois semaines, a-t-il expliqué aux «bœufs-carottes», cinq hommes présentés comme des policiers français se relayaient pour charger et décharger sur la plage des dizaines de paquets remplis de drogue, récupérées sur des Zodiac venus du Maroc.

    Au total, 19 tonnes auraient transité par la villa au cours de ce seul séjour. Une mission payée à Stéphane V. en cash par François Thierry. Il sera à nouveau sollicité plusieurs fois par le grand patron des Stups pour des opérations identiques, jusqu’en décembre 2014.

    Selon ce témoin, jugé crédible par le parquet, le schéma était parfaitement rodé. La drogue était achetée en gros à Marbella. Une partie des équipes, préalablement identifiées par l’Ocrtis, était ensuite interceptée dans des «go-fast» à la remontée. Les autres pouvaient alors inonder le marché sans être inquiétées. La came étant payée au départ, rien n’était perdu. Une stratégie basée sur un double objectif : faire grossir la taupe de François Thierry tout en éliminant les équipes concurrentes, grosses saisies et convocation de la presse à l’appui.

    Les conséquences

    Difficile d’imaginer qu’un commissaire loué pour sa prestance, son professionnalisme et sa connaissance des dossiers ait pu agir de la sorte sans l’aval de sa hiérarchie. Combien d’équipes sont tombées dans les pièges tendus par l’Ocrtis ? Combien de livraisons surveillées ont été autorisées ces dernières années sur la foi d’informations tronquées ? Combien de suspects sont désormais potentiellement libérables par des avocats pugnaces ?

    Toutes les procédures judiciaires dans lesquelles le nom de Sofiane H. apparaît risquent en tout cas d’être fragilisées. Comme en juillet 2015, quand la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a annulé l’ensemble d’une procédure ayant abouti à la saisie de 132 kilos de cocaïne par l’Ocrtis, dans l’affaire dite de la «coopérative». «Une provocation policière», avait estimé les magistrats pour motiver leur décision, soulignant le rôle «déterminant» de l’Office dans la mise en place du trafic. A l’époque, cet arrêt avait mis en émoi les services enquêteurs, inquiets de voir leurs méthodes soudainement retoquées par la justice. Cette nouvelle affaire, autrement plus sensible, risque de relancer sérieusement le débat
    http://www.liberation.fr/france/2016...trafic_1454417
    Ultima modifica di Solanum; 24-05-16 alle 09:11

  2. #2
    Data Registrazione
    Mar 2015
    Messaggi
    38
    Mentioned
    1 Post(s)
    Una lunga inchiesta pubblicata oggi dal quotidiano francese Liberation punta il dito contro l'ex capo della brigata antistupefacenti francese, Francois Thierry, accusandolo di aver facilitato l'importazione in Francia di decine e decine di tonnellate di cannabis, "d'accordo con uno dei principali trafficanti d'Europa". Un "infiltrato", Stephane V., 52 anni, dice a Liberation di aver compiuto "diverse missioni per lo stato" e aggiunge che il suo interlocutore era proprio Thierry, ex capo dell'Ocrtis, l'ufficio centrale per la repressione del traffico di stupefacenti". Sulle dichiarazioni del testimone, che afferma di aver lavorato anche per la Dea, l'agenzia antidroga americana, la procura di Parigi avrebbe aperto già un'inchiesta preliminare. Stephane V. afferma di essere stato mandato da Thierry nel 2012 a "sorvegliare una villa a Estepona", in Spagna. Là, "per 20 giorni, cinque uomini si sono dati il cambio per caricare e scaricare pacchetti di droga sulla spiaggia". Thierry li avrebbe presentati come "poliziotti francesi". Una ventina di tonnellate di cannabis sarebbero così arrivate dal Marocco, consegnate alla villa e ripartite per la Francia.
    http://droghe.aduc.it/notizia/narcot...ata_132510.php

  3. #3
    Data Registrazione
    Mar 2013
    Località
    Agrestic
    Messaggi
    1,618
    Mentioned
    74 Post(s)
    Vabe facile arrivare a conclusioni affrettate, ma qui si tratta di uso personale...
    -fumo troppi joints...pensavo di smettere...poi ho pensato di smettere di pensare di smettere...e di fumarci su...

    -"Pietro, prima che il gallo canti...fai partire la base!"

    Mino Pausa

    -"la Nasa spende un sacco di soldi per andare sulla luna...io con 2 tiri vado e torno..."

    Jim Morrison

    -"Lascia che ti esca dal cuore la musica. E' da lì che viene”

    Sir John Gielgud

  4. #4
    Data Registrazione
    Nov 2014
    Messaggi
    3,020
    Mentioned
    463 Post(s)
    fino a 100 kg a botta sei uno spacciatore a 1000 nominato narcotrafficante a 10000 si tratta di alta finanza.

  5. #5
    Data Registrazione
    Mar 2015
    Messaggi
    38
    Mentioned
    1 Post(s)
    Pienamente in accordo con voi.....questa è High finnanzza!

    Ma almeno c'ha messo la faccia (!?!?!?!?!?)........uhauhauhauhau......di solito noi mettiamo il deretano........

Chi Ha Letto Questa Discussione: 0

Attualmente non ci sono utenti da elencare.

Permessi di Scrittura

  • Tu non puoi inviare nuove discussioni
  • Tu non puoi inviare risposte
  • Tu non puoi inviare allegati
  • Tu non puoi modificare i tuoi messaggi
  •  

Questo sito utilizza cookies di analytics su dati esclusivamente aggregati e cookies di terze parti per migliorare l'esperienza dell'utente tramite plugin sociali e video.
Cliccando su oppure continuando la navigazione sul sito accetti i cookies. Per l'informativa completa clicca qui.